Blog Les bénéfices santé des plantes
Notre paysagiste en chef, Pierre-Do, est un pinson ambulant depuis que le printemps a décidé d’investir la nature. Il faut l’écouter raconter ses journées au grand air, les mains dans la terre, commenter l’arrivée des premiers bourgeons et la floraison éclaboussante des cerisiers dans les rues !
Et à le voir heureux ainsi, il nous est venu l’idée de vous rappeler quelques vertus thérapeutiques du jardinage, même pratiqué sur 3 mètres carrés en enfilade au 5ème étage d’un immeuble d’une ville plus habituée au champ des kaxons qu’à celui des bergeronnettes.
Les plantes font maigrir.
Les fines herbes relèvent les plats mieux que les sauces, les feuilles de verveine citronnelle séchées font de merveilleuses tisanes. Entretenir un petit carré d’herbes et de plantes, c’est un premier pas vers une alimentation moins riche, moins sucrée… et plus légère. Ça n’a l’air de rien comme ça mais à la longue ça fait vraiment la différence.
Les plantes sentent bon.
Lavande, rose, chèvrefeuille ou jasmin, menthe ou eucalyptus. Les odeurs nous transportent et nous nettoient de l’intérieur, à condition de prendre la peine de les humer à pleines narines. Et vous serez surpris comme rapidement, votre odorat gagnera en finesse.
Les plantes font du bien aux yeux.
Toute la journée fixés sur un écran lumineux, nos yeux se fatiguent. Leur permettre d’embrasser un paysage mouvant et en trois dimensions le plus régulièrement possible les repose et les ré-éduque. Si en plus l’odorat s’en mêle, alors vos neurones vont faire des triples lutz de plaisir.
Les plantes nous reconnectent au cycle des saisons.
C’est sans doute un des bénéfices les moins perceptibles et pourtant l’un des plus importants.
On a trop vite fait d’oublier les saisons à force de vivre toute l’année en ballerines et chaussures de ville, de partir au soleil l’hiver et…. au soleil l’été, de jouer de la climatisation et du chauffage pour maintenir une température constante toute l’année.
Regarder la nature à l’œuvre, même sur une jardinière, nous rappelle le cycle de l’année et nous ancre dans une réalité rassurante en nous incitant aussi à adapter notre comportement. L’hiver et ses jours d’ensoleillement minuscule invitent au repos et à la réflexion, l’été et ses grandes journées décuplent notre énergie. L’air vif et froid de l’hiver nous donne un coup de fouet, tandis que la douceur du mois de mai invite aux grandes ballades en plein air à pas de sénateur.
Les plantes destressent.
Et c’est même scientifiquement prouvé comme en atteste cette étude documentaire menée en 2008 par Mathilde Anderson et publiée sur le site je jardine.org de la Société nationale d’horticulture de France « En 1986, Ulrich et Simon ont mis en évidence des changements physiologiques entraînant la baisse de niveau de stress (rééquilibrage du rythme cardiaque, baisse de la pression artérielle et de la tension musculaire) à la vue immédiate de plantes. Cette diminution des symptômes physiologiques du stress se produit dans les 4 à 6 minutes qui suivent le contact visuel avec la plante »
Et tout à coup, on comprend mieux le moral d’acier de Pierre-Do.